Réglementation des médicaments et produits de santé : L’OMS appuie à distance l’autoévaluation de l’Agence Nationale de Régulation Pharmaceutique du Burkina Faso.
La salle de conférence de l’OMS a servi, le 01 décembre 2020, de cadre à la réunion d’ouverture des travaux de l’autoévaluation de l’Agence Nationale de Régulation Pharmaceutique (ANRP) du Burkina Faso l’ANRP par téléconférence, réunissant le siège de l’OMS, le Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique et le Bureau de Pays. Présidée par Dr Alimata J. DIARRA-NAMA, Représentante de l’OMS au Burkina Faso, cette activité d’appui technique permettra à l’ANRP d’évaluer l’état actuel du système de la réglementation pharmaceutique du Burkina Faso, en vue de définir des orientations stratégiques pour son renforcement.
La réglementation pharmaceutique intègre, en effet, plusieurs activités complémentaires qui se renforcent mutuellement et qui visent toutes à promouvoir et à protéger la santé publique. L’autorité nationale de règlementation pharmaceutique doit être gérée efficacement, avec des stratégies et des méthodes appropriées, pour exercer ses diverses fonctions et faire appliquer la réglementation en vigueur. Faute de réglementation pharmaceutique efficace, la mondialisation croissante du commerce des médicaments peut conduire à la prolifération de médicaments nocifs, inefficaces, de qualité inférieure ou falsifiés sur les marchés nationaux comme sur le marché international.
Les objectifs poursuivis par le présent atelier sont : Informer les responsables gouvernementaux de toutes les institutions concernées sur la situation mondiale de réglementation des médicaments et produits de santé, les défis, les menaces, et les impacts sur l’innocuité des médicaments au niveau régional et mondial ; Décrire le processus et la méthodologie de l’OMS en matière d'évaluation des systèmes nationaux de réglementation des produits et technologies de santé ; Renseigner le GBT, analyser les données dans l’outil de référence global (GBT), et identifier les écarts et les actions correctrices qui seront priorisées afin d’atteindre le niveau de maturité élevé ; Parvenir à un accord avec l’ANRP sur la feuille de route comprenant les échéances d'autoévaluation et de la validation des résultats en préparation à l'évaluation formelle, puis ; Informer les points focaux sur la liste des exigences (y compris les dates butoirs des étapes de travaux préparatifs) et les documents qui peuvent être nécessaires à l'équipe de l'OMS avant et au cours de l'évaluation.
Les travaux se sont déroulés sous forme de présentations et de discussions en ligne entre les experts du siège, d’AFRO, le point focal des médicaments essentiels du bureau-pays et les techniciens de l’ANRP conduits par Dr Aminata NACOULMA, la Directrice Générale.
Il est à noter qu’au Burkina Faso, le bureau pays a, à ce jour, appuyé la révision des procédures d’homologation des médicaments, la révision de la liste nationale des médicaments essentiels, version 2020, l’élaboration du plan triennal du contrôle qualité des médicaments 2021-2023, l’élaboration du guide surveillance de la consommation et de l’utilisation des antimicrobiens, ainsi que la réalisation des enquêtes de surveillance de la RAM. C’est fort de cela que La Représentante de l’OMS a indiqué lors de la cérémonie d’ouverture de cet atelier que :
« Le processus qui commence avec la réunion de ce matin permettra à l’ANRP d’évaluer les progrès réalisés et les contraintes persistantes depuis la dernière autoévaluation en vue de l’élaboration de son plan de développement institutionnel pour une progression du niveau de maturité »
Les travaux qui ont commencé avec le présent atelier s’étaleront sur 12 semaines pendant lesquelles plusieurs autres activités sont prévues au sein de l’ANRP, entre l’ANRP, l’OMS et les autres partenaires. Ils aboutiront à la production d’un rapport final qui sera diffusé.